Cadre

Résidence artistique au Lycée Professionnel Agricole de Rivesaltes

Archive for the 'Chrono' Category

17
Dec
2006

les interviews du dernier jeudi : écoutez-les !

by elsa

Ce jour-là, nous avions placé une caméra-témoin (à l’abris du vent) pour pouvoir interviewer des élèves, sur différents sujets…
Voila en cliquant ici interviews, vous étes invités à écouter 4 interviews non-montés, donc spontanés et sans censure, de

- Alexandre et Raymond, de 4iéme e.a.

- Maëva et Amandine, de BEPA Service aux personnes, 2iéme année.

- Stéphanie et Violette, de 3iéme e.a.

- Béranger et Jonathan, de BEPA Viti.

bonne écoute !

.

30
Nov
2006

Mes réponses à moi

by jip

et à moi aussi !

donc les réponses pas en italiques sont celles de JIP, celles en italiques sont celles d’Elsa.

À quoi ça sert… à savoir Savoir, ça sert à ne pas se poser de question.Savoir, ça sert à douter.
… professeur Professeur, ça sert à dire son savoir.

Un professeur sert à passer un savoir.

Question de phylosophe : Esque les fantômes existes Je suis hanté par mes idées, mes fantômes.

Les fantômes existent, ils sont notre mémoire, mais laissent peu de traces.

Quesque lenfer et le Néan lenfer et le Néan deux mots que je réduis sur le papier.

Lenfer c’est de là que reviennent les fantômes, il y faisait trop chaud. Le Néan c’est là où se perdent les fantômes.

Qui est dieux, comment et née la terre des questions sans aucune réponse La terre était, les dieux sont nés, les hommes s’en doutent. Dieux est une création.

La terre et née ne sont pas compatibles.

Et esquil existe Il existe si j’y pense.

sans doute.

À quoi ça sert… de faire ça ? Faire ça, ça sert à mon imagination.

Faire ça, ça sert à exister.

… d’exister ? Exister, ça sert à tout.

Exister sert à faire tourner la Terre.

… d’aller à l’école ? Aller à l’école, ça sert à faire marcher.

Aller à l’école sert à faire des choses.

Conbien de temps faites-vous ça ? Je fais ça toute la nuit.

On fait ça depuis qu’on l’a choisi.

Pourquoi faites-vous ça ? Je fais ça pour voir où ça va.

on fait ça parce qu’on aime ça.

Ça consiste à l’exercice ? le calme O ou être sage O Ça consiste effectivement à l’exercice, le calme mais surtout pas être sage.

L’exercice consiste ni à être calme, ni à être sage, même si vous l’avez été.

À quoi serve vos exercices ? Mes exercices servent à m’entraîner l’esprit joueur.

Nos exercices servent à nous échauffer.

Pourquoi on doit pas entendre ? On doit pas entendre si on veut pas.

On ne doit pas entendre, pour mieux écouter.

À quoi ça sert ce qu’on fait … Franchement !!! Franchement, je ne sais pas à quoi ça sert ce qu’on fait. J’ai juste besoin de savoir que j’ai envie de ce que je fais.

Franchement !!!! ce qu’on fait sert à aider les artistes en résidence au lycée.

C’est quoi la vie La vie c’est le changement.

La vie, c’est court.

Pourquoi ne sommes-nous pas comme nos ancètres Nous sommes différents de nos ancêtres parce que nous vivons.

Nous ne sommes pas comme nos ancêtres ? ah bon ?

Après la mort quesse qui nous est destinée Après la mort ne nous sont destinées que nos idées figées pour hanter les vivants.

Après la mort il nous est destiné d’être des fantômes… et errer entre lenfer et le Néan.

Pourquoi vieillis son nous et pourquoi on meurt Nous vieillissons par fatigue à défaut d’envies et on meurt parce que c’est arrivé.

on vieillit parce que sinon ce serait chiant, et l’on meurt pour clore l’histoire.

Pourquoi sommes nous nait ? Nous sommes nés d’un accouplement de parents humains malgré tout.

Nous sommes naît parce qu’on a un nez.

Es ce que l’on a une destinée si oui la quel ? Une destinée, on la suit seulement quand elle est aguicheuse.

On n’a pas de destinée, on la construit.

À quoi ça sert ce con fait Ce qu’on fait, n’importe quoi, ça dépend.

Ce con fait sert à … faire penser aux jeux de mots de Bobby Lapointe ?

À quoi ça sert.. un portable ? Un portable sert à être porté.

Un portable sert à accélérer la communication.

… un godmichet Un godemiché sert à pénétrer le plaisir.

Un godmichet sert à …joker. Le correcteur d’orthographe dit que ça s’écrit godemiché

C koi ste bouteille de lait ? ;~) Cette bouteille de lait c’est l’élevage, l’industrie et la propagande massifs.

Ste bouteille de lait là c un slogan publicitaire pour rappeler qu’il faut consommer du lait.

À quoi vas nous servir de faire cet atelier On verra toujours après.

Cet atelier va vous servir à percevoir à quel point le lycée est un environnement bruyant.

Pourquoi toutes ces questions Toutes ces questions pour m’ouvrir la tête, je cherche encore des questions.

Toutes ces questions parce que j’en ai besoin.

Pourquoi les blondes sont-elles aussi bêtes ? Les blondes sont des animaux comme les autres, tu es bête.

Les blondes, les brunes, les rousses, les blanches, les marrons, les châtaignes, les vénitiennes.

Pourquoi rigolez vous ? Je rigole quand ça m’amuse.

Je rigole parce que vous me faites rire !

Ça sert à quoi ce que vous faites ? Ce que je fais ne sert à rien mais je le donne de bon cœur.

Ce qu’on fait sert à la résidence d’artistes au lycée « Claude Simon » de Rivesaltes.

Fo dire se qu’on en pense ? On peut dire ce qu’on en pense et penser à plusieurs, discuter.

Fo dire se qu’on pense ? dur dur…

À quoi ça sert… ça sert à quoi ? « À quoi ça sert… » se sert tout seul si on se laisse faire.

Sert à quoi sert au service de ….

… que-ce qui sert à quelque chose ? Si quelque chose prend tout, tout lui sert.

Que-ce qui sert à quelque chose ? t’aurais gagné de l’espace à mettre des k…

C’est quoi COPIER ? Copier c’est apprendre.

Copier, c’est reproduire sans penser.

À quoi ça sert… d’aimer ? Aimer ça sert à aiguiser ses sentiments personnels.

Aimer sert à s’envoler et s’élever tel Icare, bon je suis influencé par la prochaine création…

… de se faire insulter ? Se faire insulter, ça sert à laisser faire les mots.

Se faire insulter sert à tester ta patience, ta tolérance, tes limites, et autre.

C’est quoi tout ça Tout ça c’est dans ma main.

Tout ça, c’est la révolution. Nan, c’est une blague… C’est le silence.

Pourquoi des questions Des questions pour des questions, encore.

Des questions parce que c’est la logique de la communication.

Pourquoi souriez-vous ? Je souris parce que ça me plaît.

Je souris parce que vous m’enthousiasmez.

À quoi ça sert d’avoir les oreilles bouchées Avoir les oreilles bouchées, ça ouvre le reste.

Avoir les oreilles bouchées sert à écouter sa propre respiration et s’endormir plus facilement.

Où peut-on apprendre le langage des signes Le langage des sourds s’apprend en regardant des sourds pour discuter, par exemple Dominique et Mathilde.

Le langage des signes s’apprends au contact de personnes malentendantes.

À quoi ça sert… à communiquer dans le silence ? Communiquer dans le silence, ça sert à essayer autre chose que des mots ;

Communiquer dans le silence sert à ne pas vouloir utiliser la parole.

… ” regarder ” ” “ regarder dans le silence, ça sert à essayer autre chose que communiquer ;

Regarder dans le silence sert à ouvrir les yeux plus grands.

… ” comprendre ” ” “ comprendre dans le silence, ça sert à apprivoiser son propre doute.

Comprendre dans le silence sert à la magie.

Pourquoi rigolez-vous ? Je rigole parce que ça m’amuse toujours.
pourquoi pas ? Si je n’ai pas envie c’est non.
Ton numéro ? Douze !

Mon numéro de code aux assedics est le …. je le retiens pas celui-la !

C’est toi ? C’est moi.

C’est lui.

? J’écris ce que je veux.

!

T’aime bien le calme ? J’aime bien le calme, aussi pour turbuler avec mes amis.

J’aime bien le calme.

C’est quoi ton rôle ? Je ne sais pas, écrire. Et toi c’est quoi le tien ? J’ai choisi le rôle du répondeur.

Mon rôle c’est agitatrice et bougeuse de mouvement.

C’est quoi… FEUR ! * Hilarant * « FEUR ! » une bonne fin d’hilarumant.

FEUR c’est la moitié d’un mot.

C’est quand qu’on rentre On rentre quand il est temps intérieur.

On rentre quand ? après être sorti.

À quoi ça sert de créer ? A avancer. Tant pense quoi ?
Je pense qu’avoir l’illusion de créer c’est avancer comme à la surface de la terre : sans bord mais pas infinie. Et pourtant j’aime le voyage, beaucoup.

Créer sert à avancer ? je pense que c’est par là, vouai.

C’est quoi une passion ? Une passion c’est obsédant, sans fin.

Une passion c’est , j’ai répondu en direct sur un bout de papier ce jour-là, je me répète pas.

pk la makina n’est pas aimé par tt le monde !! Tout le monde n’aime pas la makina car moi non plus je ne la connais pas.

La makina n’est pas aimée par tout le monde parce que , ben moi je connais pas ! ch’sais pas.

À quoi ça sert d’apprendre ? Apprendre quoi ? : ) Apprendre, ça sert à savoir ce qu’on a envie d’apprendre.

Apprendre sert à …apprendre des savoirs …

C’est quoi rien faire ? Rien faire c’est zen.

Rien faire, c’est tenter la paresse.

C’est quoi la makina ? La makina c’est une musique que je n’imagine pas.

La makina c’est peut-être un groupe de musique espagnol qui joue mécaniquement.

Ta question à Toi ? c’est ce jeu Ce jeu, c’est tenter toutes les questions.

Ta question à toi ? c’est ce jeu. Tout est dit là Jip ?

Est-ce que nos faits et gestes doivent forcément servir à quelque chose ? Nos faits et gestes peuvent toujours être utilisés, je me sers le premier ou je rêve.
Qui nous a dit qu’il devait servir ? Il doit servir nos intérêts, ce prétexte.

Ça veut dire quoi servir ?

Ça sert à quoi se quon fait ? Un esclave ne doit pas être destiné,

Ce qu’on fait sert à aider les artistes en résidence au lycée « Claude Simon » de Rivesaltes.

Est-ce que ça doit servir à quelque chose ? mes idées si je veux m’en servir.

Donc ça sert à quelque chose !

Pourquoi les cerises sont rouges ? Les cerises sont rouges pour être mangées.

Les cerises sont rouges, parce que … son fantôme est allé en lenfer.

T’es qui toi ? Moi je suis Moi, une personne parmie tant d’autre et toi ? Je suis vivant, hors des mots, parmi les vivants.
Quesque l’on fait ? On fait ce qu’on veut.

L’on fait quesque l’on veut.

On doit faire quelque chose :`O ? Si on veut.

Je sais pas si on doit faire quelque chose est de l’ordre philosophique.

je sais pas ? Je ne sais pas non plus.
On peut communiquer en écrivant avec ses camarades ? En écrivant avec ses camarades, on peut communiquer, ça ne reste pas forcément dans la classe.

On communique en écrivant avec ses camarades.

Eh ! Florian ça va ? Je ne suis pas Florian ni ne sais qui c’est ;

Je ne m’appelle pas Florian.

C’est pas Florian la qui c’est Florian !? c’est un autre.

Et je ne sais pas qui est Florian.

À quoi ça sert une envie ? Une envie peut nous servir à agir, peut servir à nous faire agir.

Heureusement que ça sert une envie, ça épice la vie.

Ça sert ? Ça sert si je veux.
OU ? Ici.

Ou ? conjonction de coordination donnant un choix.

? Je lance le vide.
qui ? Moi.

Nous.

c’est quoi le vide ? Le vide c’est le miroir.

J’ai répondu sur un papier déjà.

Qu’est-ce que l’Art ? L’art est bien fait : il n’existe pas.

L’art est une grande interrogation.

À quoi ça sert un artiste ? un quoi ? Un artiste non plus : il n’est pas.

Réponse cynique. qui permet de fuir l’étiquette qui nous est accolée ici au lycée.

À quoi ça sert un crayon ? à Tchernobyl : plein de crayons, pas assez ? trop ? Un crayon c’est en trop parce que, simplement ça existe, explose.

Un crayon à Tchernobyl ne sert pas, il est… trop ou pas assez.

Pourquoi ? Je me promène.

Eh oui… phase régressive.

Pour voir ? Pour voir mes idées des autres.

Voir, c’est découvrir, et j’aime bien ce verbe, comme j’aime bien le mot aventure.

À quoi ça sert un élève ? à élever : qui ? lui, le prof, le ministre ? Un élève sert à élever le piédestal mais il peut s’enfuir, j’espère pour moi.

pouahh, j’en ai marre.

inverse et opposé en littérature appliquée, quelle est la différence ? La littérature a beau s’appliquer, l’inverse et l’opposé parlent de la même chose chacun.

En mathématique, c’est différent inverse et opposé.

Une réponse c’est… écrite ? provocation Une réponse écrite est morte en imaginant la suite.

Une réponse comme « provocation. » est cynique et permet de fuir une autre réponse.

T’es qui Toi ? Ça te regarde ? Regarde moi si tu veux.

Effectivement non, c’est de la curiosité sociale.

Est-ce possible de visiter l’exploitation agricole dy Lycée ” Claude Simon ” de Rivesaltes La visite dépend du temps et se fait au gré des envies.Ça, c’est ma question.
La Bournache est-elle une fleur vagabonde ? La Bournache vagabonde dans mon imagination.

J’ai un copain qu’on surnomme bourrach’, et il est pas vagabond.

Quelle forme d’énergie animera nos consciences en 2064 ? J’espère qu’en 2064 nos consciences ne seront plus occupées par l’énergie, sous quelque forme que ce soit, inutile pour animer les rêves.

En 2064, l’énergie qui animera ma conscience sera mes fantômes.

Est-il utilise de la savoir Le savoir n’est qu’utile.

T’écris mal, Jip, je comprends pas.

Comme idiote.

Question existentielle… ?
Une fleur sauvage est-elle vagabonde ?
Une fleur sauvage est vagabonde : elle lance ses enfants au vent.

La bourrache est-elle une fleur sauvage ?

Pourquoi suis-je heureux quand j’erre dans le noir ? Dans le noir, je n’ai pas besoin de chercher le chemin car je ne le trouverais pas. Je suis heureux de pouvoir aller partout.

Tu es heureux quand tu erres dans le noir, et le bonheur ne se justifie pas.

La vie, c’est quoi pour toi ? Je suis en vie.

Pour moi, la vie c’est frivole.

qu’est-ce qu’un ECHEC ? Un échec c’est un constat.

Ça c’est ma question.

qu’est-ce qu’un RESULTAT ? Un résultat c’est un constat.
Mortels.

Idem.

À quoi sert Norbert ? Norbert sert à libre à lui.

J’ai déjà répondu. Ok j’ai triché, j’ai rempli des papiers dans la salle de convivialité.

À quoi sert une note ? une note de musique sert à évaluer et à identifier un son sur une échelle partitionnaire d’octave. une note scolaire sert-elle à évaluer et à identifier un élève sur une échelle ? Une note est écrite : elle sert de mode d’emploi musical ; elle constate un dosage de valeur scolaire.

Ben, ouai c’est encore moi…

Peut-on appeler quelques cordes tendues une œuvre d’art ? On peut tout appeler quand on crie assez fort.

Quelques cordes tendues ont déjà été considérées par des critiques d’art comme étant de l’art.

T’es qui Toi ? et qu’est-ce que tu aimes faire ? J’aime prendre mon temps pour aller vite quand je veux.

J’aime danser et poser des questions !

est-ce que ça te définit ? Je suis infini.

Non, mais faut s’en satisfaire.

Tu veux dessiner ? Oui, mais c’est pas pratique sur word.
J'ai envie de dessiner un roman.
À quoi ça sert ce que vous faites ? Ce que nous faisons sert à réaliser nos possibles.

Ce que nous faisons ne sert pas, c’est. Oui c’est cynique et permet de fuir une autre réponse…

À quoi ça sert l’injustice L’injustice sert à détruire l’idée de jugement possiblement bon.

L’injustice sert à faire pleurer.

T’es qui toi ? Et toi ? Et moi aussi.

Cercle vicieux, mais certes joueur.

Qu’est-ce qu’on doit faire ? On doit faire ce qui est obligé.

Je veux aller me coucher.

comme tu veux. qu’est-ce que tu veux faire ? Je veux et je refuse.

Et alors, je veux finir de répondre.

aucune idée Ah !! et alors ? Alors on verra.
À quoi ça sert les différentes langues ? J’adore le goût des différentes langues, ça me sert le plaisir dans le palais.

Les différentes langues servent à éveiller de nouvelles facultés de compréhension et de communication.

Mais pourquoi pas qu’une langue ? Avec une seule langue, c’est dur d’attraper les idées avec les mots.

Parce qu’on est tous différents, et déjà avec la même langue, on arrive pas très bien à communiquer.

à deux on a deux langues, non ? C’est pour ça que j’en ai plusieurs, on combine l’infini à deux déjà.

À deux, on a deux langues.

À quoi ça sert de manipuler les gens par les journaux ? La manipulation journalistique sert à nous faire acheter du papier pour le cul comme tout le monde se torche.

Manipuler les gens dans les journaux sert aux élections.

Est-ce qu’un concert c’est un spectacle ? Un concert montre une image sociale mais on peut écouter.

Oui.

Est-ce qu’une vidéo de SKATE / SNOW est un spectacle ? Une vidéo de skate-snow participe au spectacle mais on n’a pas besoin de la regarder pour autant.

Ça dépend du réalisateur. Ça peut-être un documentaire.

Tu t’ennuies ? Je ne m’ennuie pas, je n’ai pas besoin de spectacle.

Non, je m’amuse.

Tu as lu le journal ? J’ai déjà lu le journal, je n’ai pas besoin de papier.

J’aimerais bien.

À quoi ça sert… voler Voler, ça sert à changer de propriétaire.

Voler sert à opter pour un mode de déplacement non-terrestre.

… tuer ? Tuer, ça sert à tout le monde en profite, explose.

Tuer sert à l’injustice.

Ç a sert à quoi les boules quiès ? Les boules quiès, ça sert à s’écouter de l’intérieur.

Les boules quiés servent à atténuer l’environnement sonore.

À quoi ça sert un professeur ? A nous emmerdé et en même temps nous emprendre, apprendre -> quoi ? Oui mais quoi ? Un professeur ça sert à nous apprendre ce qu’il sait, apprendre.

Ces 3 questions, je les ai posé pour forcer la réponse d’un élève.

À quoi ça sert cet exercice ? Cet exercice me sert à exploser mes idées pour y voir plus clair dans les étoiles.

Cet exercice sert à poser la main sous le menton et tenter de réfléchir.

C’est amusant ? C’est amusant, ça clignotant.

À ce moment maintenant, c’est beaucoup de questions, c’est moins amusant, ça devient une mécanique.

Ç a sert à quoi de mettre des boues Kies ou Quies Mettre des boules quiès, ça sert à ne pas utiliser ses mains ou son esprit pour ne pas entendre.
À quoi ça sert la télé ? La télévision est un moyen distraction qui doit nous accupés après certaines priorités. Quelles priorités ? Je refuse la télévision comme moyen de distraction, j’ai des priorités plus hautes pour mes plaisirs de traverse.

Celles d’avoir envie de faire autre chose.

C’est quoi le silence ? Et dans nous ? Dans nous, le silence est personnel.

Dans nous le silence repose.

Est-ce qu’on mets des boules quiech pour mieux travailler ou travailler en silence ? On peut mettre des boules quiès pour se protéger du travail.

Pour avoir conscience de travailler dans le calme.

C’est quoi travailler pour toi ? Travailler si ça fait mal c’est sans façon.

Travailler pour moi, c’est plaisant.

À quoi sert les toilettes ? Les toilettes servent à se cacher pour contenter des besoins naturellement moralistes : merde.

Les toilettes peuvent être des tenues.

Pourquoi vous faites ça ? Nous faisons tous ça.

On fait ça parce que c’est nécessaire.

À quoi ça sert… d’être au lycée ? Être au lycée, ça sert à ceux qui n’y sont plus élèves.

Être au lycée sert à apprendre des disciplines dans un cadre donné et érigé pour.

… un dictionnaire ? Un dictionnaire ça sert à se mettre d’accord sur les sens d’un mot que personne ne nous dit à l’oreille.

Un dictionnaire sert à définir des assemblements de lettres.

… d’avoir vraiment beaucoup de diplômes puisque certains employeurs n’emploi pas car les gens ont trop de diplôme. Puisque certains employeurs n’emploient pas les gens qui ont trop de diplômes il faut supprimer les employeurs et les diplômes, restent les gens.

Avoir vraiment beaucoup de diplômes ne sert pas, ça est comme ça.

T’es qui toi ? Et toi ? Et moi aussi.
Ce livre là il te fait quoi ? Ce livre là il me fait lire.

ce livre-là, il me donne envie de le lire maintenant tranquille au fond du lit.

Alors que fais-tu ? Alors j’écris.

Alors, je vais aller me brosser les dents et suivre mon envie.

16
Nov
2006

Lettre de rupture

by jip

Pourquoi sommes-nous venus en résidence, dans un lycée agricole, à trois ? Pour y poser un
cadre. Et puis ? Les objectifs étaient implicites (il n’a jamais été possible de s’entretenir des
règles du jeu, pour les affiner pour jouer ensemble) : poser un cadre pour questionner le lycée,
sa communauté, notre groupe. En attendant.

La résidence, c’est notre travail, même s’il n’y a pas de création, nous sommes les seuls juges.
Nous pouvons le faire. Tout est art est un slogan, prétexte refusé. La remise en question est
nécessaire. Par l’affirmation je l’accepte aussi.

Le lycée est un mauvais cadre dans un mauvais cadre (la société civile) dans un mauvais
cadre… ça suffit. Nous le savions, le cadre est une contrainte, révélatrice. C’est pour ça que
nous pouvons nous permettre de le poser arbitrairement. Mais pourquoi ? Pas juste pour
aligner des outils et les contempler. Des productions ? peu. Et les envies ? Heureusement le
CDI (la bibliothèque), cet espace de liberté.

Qu’est-ce qu’on attendait ? Que ça passe ? Vérifier que ça ne collait pas ? Samedi 15 heures
nous ne l’avons pas fait à trois. Mais quand même rester en bon termes. Il est temps de
consommer la rupture, avec les traces de l’expérience en plus. Ça nous regarde, les trois,
chacun.

L’attente demande-t-elle une discipline, une disposition ? L’attente ensemble demande aussi
de la discussion : tout est attente comme l’art, tout peut servir mais quoi ? À trois on peut
guetter et se tenir au courant, pas des lois mais de l’idée qui passe. Quel risque ? Quel jeu ?
Personnel, entre des personnes.

L’art ne justifie pas tout, surtout pas le vide quand on a tout refusé. Il est temps de
commencer, alors. Il n’est jamais trop tard. On peut attendre infiniment de ne rien faire. C’est
bien si on en a envie. Je me fous de la production, je ne la refuse pas non plus, je ne suis pas
un travailleur artistique. Je m’intéresse à l’œuvre ouverte, je n’ai pas besoin de signer, je suis
auteur de mes actes, je le sais. Je ne crois pas en la création divine, j’accepte beaucoup de
l’extérieur, contraintes et apports, la maîtrise conclut toujours à temps.

J’ai relâché mes attentes dans le groupe, mes envies sont là, j’attends sereinement et je profite
du cadre. Nous avons des réflexions différentes, tant mieux. Je choisis mon chemin et je vais
où je veux.

15
Nov
2006

Mercredi In Ouïe

by elsa

Donc mercredi pour la premiére fois, nous sommes allés à Perpignan !

On a été écouter et voir du théâtre musical avec de la musique de Josep Maria Mestres Quadreny au festival des in-ouïe.

Et puis on a été mangé au restaurant “le sud” ! trés sympa.

On avait une guide, ma copine Mumu.

Et puis avant on a discuté, encore.

Et puis avant on avait ré-accroché l’expo plus lisible face au vent.

Et puis avant on a plastifié les derniers papiers.

Et puis avant on a chacun vaqué à nos tâches, d’écriture entre autre.

14
Nov
2006

mardi des écrits

by elsa

il fait beau, sans vent.

on a retendu le cadre du toit avec Magalie. David, le surveillant en a fait une photo .

On a fait un point avec Fanny et Etiennette.

On a accroché dans la cour les prolixes proses de la communauté scolaire du lycée.

on va continuer.

Jip a récolté l’ensemble des “ta question à toi” soient 5 pages de questions.

Donc, hier soir, atelier écriture au chateau, tous trois enfermé dans nos chambres respectives, au calme, loin du bruit des sonneries, et de la soirée récréatives des internes.
Donc mon écrit :

Constats.

Résidence d’artistes au lycée agricole de Rivesaltes.
Nous sommes un collectif d’artistes.
Nous avons écrit un projet « cadre » à 3 têtes pensantes. Nous nous sommes réunis  pour expérimenter l’attente ensemble, dans un cadre de travail construit ensemble, d’où en découlerait tout naturellement une création.
Quelle est cette création ?
En effet, nous avons échoué, à mon sens, à nous écouter, nous entendre, à construire une envie commune et respectée, à créer dans le cadre mis dans la cour. MAIS …
Nous ne nous étions pas mis un objectif commun, une forme finale sur laquelle mettre nos capacités respectives en travail. Nous avons travaillé sur des questions, sur le fond donc de qu’est ce que  la création.
Est-ce le cadre qui est la création : NON.  Le cadre était pensé comme notre cadre de travail, un lieu où nous nous sentirions confortables, disponibles pour créer.
Le cadre en question est situé au cœur du lycée. Le cadre du cadre est le site scolaire et son fonctionnement. Nous avons pu constater à quel point nous avons été influencé, nous nous sommes soumis, nous avons eu du mal à nous adapter aux règles et codes du lycée. En avions nous besoin ?  Nous avions fait le choix d’être à l’écoute du contexte du cadre pour étudier son influence sur notre création. Nous voyons maintenant à quel point il nous sollicite en temps, en patience, en communication, ainsi que le peu de temps de liberté et d’espace qu’il nous laisse. Est-on surpris ? Non, un lycée est un lieu d’apprentissage et d’éducation où chacun a son rôle bien défini et vient là pour effectuer sa tâche. Que des artistes viennent y habiter pour créer est en soi totalement incongru, et inadapté. Nous nous y étions donc mal préparés. En effet pour permettre une création entre nous, il nous aurait sans doute fallu demander un local fermé, où nous aurions pu oublier le rythme scolaire et ses sollicitations, et là nous écouter, nous entendre, construire à notre propre rythme.
Bon, qu’est ce qui a bouffé notre enthousiasme ?
Voilà, je cherche beaucoup à justifier. Non.
Quelle est notre création ? Nous ? notre groupe ? NON ; en fait SI, cette résidence a permis de se connaître, car questionner la création, c’est questionner un fonctionnement dont le sien propre, et écouter ce que l’autre a à dire à ce sujet pour travailler en collectif.

L’intervention au CDI ?
En parti… Se peut-il que dans ce mine de rien, on va faire un p’tit quelque chose au CDI, tout se soit passé là ? En tout cas, c’est là qu’on s’est fait le plus plaisir.

Description de l’intervention au CDI :
- Nous préparions tout d’abord notre cadre d’intervention : orner chaque table d’un dictionnaire ouvert à la définition de cadre, ainsi qu’avec des livres de photos, de peintures, traitant d’art, revues, journaux aux pages culture, etc.… Là-dessus nous saupoudrions des bouts de papiers multicouleurs, où étaient inscrites de multiples questions. ( Telles que « à quoi ça sert blabla ? » ou « c’est quoi blabla ? » ou « blabla, c’est … » ainsi que « t’es qui toi ? » et «  ta question à toi ? »  et remplacez blabla par : le lycée, un élève, la création, un artiste, le silence, le vide, le loisir, un cadre, inventer, imaginer, produire, travailler, un musée, etc. etc …)
- Nous préparions ensuite les préposés à l’expérience, soient les élèves ou adultes présents à ce rendez-vous. En effet nous leur demandions de se munir d’un crayon, et les munissions de boules quiés afin de bien souligner le calme nécessaire dans un CDI.
- Nous les faisions ensuite rentrer un par un les yeux fermés dans le CDI, guidé par un de nous, ils pouvaient rouvrir les yeux une fois assis.
- Lorsque tout le monde était là, dans le CDI, avec les boules quiés, nous lancions le fait de répondre aux questions, ou les invitions à poser leurs propres questions, nous bougions, voir dansions, mettions la boîte à musique en route ou pas, répondions nous même aux papiers…
- 10 minutes avant que la sonnerie retentisse, nous rangions tous les livres à leur place, faisions signe d’enlever les boules quiés, et les laissions sortir.

Rien d’extraordinaire.

Créer, c’est ….  Rien ne se crée, tout se transforme.

Que du déjà-vu, certes.

Surtout les questions.

Mais la spontanéité, la liberté qu’ils ont prise de répondre comme ils le souhaitaient et s’ils le voulaient, ceci dans un calme, voir un silence respecté, avec des mines amusées, interloquées, en communiquant entre eux, se passant les papiers, s’invitant à compléter nous ont ravi, et de nouveau questionné.
Je pense qu’il était très clair pour nous que nous ne voulions pas entraîner dans notre résidence les élèves dans une recherche de résultat avec des enjeux de présentation, qui nécessitent de les motiver, de vendre notre « produit » de création, de les convaincre d’y adhérer pour qu’ils aillent à terme du processus. Ce qui aurait été finalement un fonctionnement scolaire avec un cadre artistique. Il n’y a pas valeur de jugement, c’est juste que ça ne nous intéressait pas.
Et dans ce mine de rien de papiers qui questionnent, la production écrite née au CDI de la part des élèves est énorme de richesse.
Et de ce fait, on a passé ces questions aux adultes, en salle de convivialité.
Maintenant, nous ne sommes pas sociologues.
On a donc décidé de les coller pêle-mêle sur des feuilles A4, les scanner pour les mettre sur le blog, et les plastifier pour que tout le monde puisse les lire, et en profiter.

Ces feuilles plastifiées exposées sont-ils alors notre création ? NON.
C’est la production écrite de la communauté scolaire, c’est leur création. Mais on a réussi au CDI ou dans la salle de convivialité, à activer une créativité,   hors notre cadre.

Que de questions…

Je regarde les 5 pages de « ta question à toi ? » auxquelles il nous faut répondre maintenant.
Finalement, notre création est là : générer des questions et des réponses.
Ainsi qu’écrire, comme je le fais maintenant.

A signaler aussi, qu’à poser ses questions, à montrer nos doutes, il est apparu flagrant que nous représentions au sein du lycée l’adulte qui ne détient pas le savoir, et que c’est déstabilisant pour l’élève.

13
Nov
2006

dernier lundi

by elsa


on a vidé un petit coup le contenu de la boite à réponse de la salle de convivialité.

impec, la communication commence à prendre.

pour en voir plus cliquer sur adultes, petits papiers

09
Nov
2006

jeudi 9

by elsa

Faut bien dire qu’après la soirée du mercredi à parler longuement, nous sommes couci-couça au sein du lycée. Ça chemine dans nos cervelles.

Mais la série de tâche à accomplir est écrite sur l’agenda.

Donc, passage chez Martine, puis chez Fanny que nous rencontrerons la semaine prochaine, vu qu’elle a des rendez vous en extérieur ce jour-même.

Avec David, on a été chez Art-photo pour développer des photos, il y a une galerie de portraits intéressante. On a bu un café auparavant et continué ainsi le sujet de notre semaine : constat de qu’est ce qu’une résidence d’artistes en lycée agricole appliquée à notre groupe, et à notre fonctionnement.

On a ensuite avec Jip retendu le cadre.

Après s’être restauré, nous avons préparé notre dernière intervention au CDI, avec la classe bepa 1 horti.

Sans réitérer, nous nous sommes fait plaisir, David a fait des photos, Jip a déroulé de la rubalise, Elsa a dansé, les élèves ont rempli les papiers. Le calme, leur spontanéité, ce mine de rien, il se passe des choses. Ça fait du bien.

cliquer sur ces feuilles pour voir la serie de 16, bepa 1 horti, petits papiers 

Puis on enchaîne avec la pluri des 3iéme. On s’est mis dehors, dans le cadre. On a questionné leur apriori sur un artiste à partir du questionnaire utilisé par les bepa SP - choix entre 2 adjectifs qui caractérisent à votre avis au mieux l’artiste choisi. Voir cette liste en cliquant ici exercice sur l’apriori.

On avait fait 2 groupes, Etiennette nous secondait.

Bon, on a appris que Zinédine Zidane était un grand artiste, entre autre parce qu’il parait dans les spots publicitaires à la télé. De même Jamel Debbouze est très généreux, car il donne beaucoup d’argent à des associations (on a oublié de leur dire qu’il obtenait ainsi des exonérations d’impôts). Florent Pagny n’est quand même pas très honnête de fuir en Patagonie et de ne pas payer ses impôts en France. Être populaire, c’est avoir des fans. Les artistes sont principalement des chanteurs, parce que ce sont des stars.

Des débats se sont élevés régulièrement entre eux, pour redéfinir les adjectifs et les attribuer ou pas.
Et puis voilà, David et Elsa sont rentrés sur Montpellier, et Jip est resté une nuit au calme au château.

08
Nov
2006

mercredi constat

by elsa

Bref, on se pose, enfin, je me pose beaucoup de questions, j’en fais profiter tout le monde.
Je questionne nous, notre fonctionnement, notre choix de fonctionnement au départ de cette résidence au sein du lycée, notre communication interne, le sens d’un travail en collectif, la réelle création qu’il en est née.

Je constate.

Et me pose essentiellement les questions suivantes : qu’est ce qu’un échec, qu’est ce qu’un résultat ?

De fait on décide d’écrire plus personnellement des textes, qu’on décidera ou non d’éditer dans ce blog.

Sinon, on a passé une bonne journée.

Le matin on est resté dans notre cadre durant 3h à attendre, à écouter , à regarder, …

L’aprés midi, on y a installé chaises et tables, pour répondre aussi aux questions qu’on pose. voir nous, petits papiers
Ensuite tout naturellement, notre curiosité nous a poussé à ouvrir la boite à réponse des “adultes”. voir adultes, petits papiers

on colle, on scanne, on plastifie, on choisit des photos pour l’expo.

et puis on mange.

et puis on repart en réunion avec un ordre du jour béton, et de nouveau nous constatons : bientôt peut-être à l’écrit sur ce blog.

07
Nov
2006

mardi réunis

by jip

Ce matin, Jip a dormi pendant qu’Elsa a vu les professeurs et
les agents, afin de les convier à venir jeudi pour la dernière au CDI, et à remplir les petits papiers. David est arrivé dans la matinée.

Aujourd’hui, tous les papiers de questions-réponses remplis au CDI ont
été scannés et nous les avons portés à plastifier : ils seront exposés
dès que possible dans le cadre, autour du cube, avec les diverses productions.

C’est l’automne, des feuilles remplissaient la cour… Grâce à
Alexandre, Jessie et Raymond, elles tapissent maintenant le cadre, avec des fleurs ça sent bon.

Après le repas, Elsa est allée seule — David et Jip sont virés –
voir la classe des bac pro SMR (service en personnes en milieu
rural). Toute la classe est entrée dans le cadre, dans les feuilles : sympathique désacralisation.

Ensuite, il a fallu changer de logement. Nous sommes maintenant logés
dans le château. En fait, un appartement vide, à l’exception de trois
lits dans trois pièces, dont deux ayant une porte ; dans la troisième
il fait froid. Après avoir tenté d’adapter la porte de l’escalier,
nous pensons plutôt clouer une couverture. Norbert, toujours
enthousiaste — heureusement — nous a trouvé des tables et des chaises, très sales. Il suffit de les nettoyer.

Nous éprouvons alors le besoin de sortir du lycée : mission imprimerie
(pour la plastification) et bouchons d’oreilles (pour le jeudi). En
pleine discussion tous les trois, nous ne rentrons pas manger pour 19 heures à la cantine.

Après des discussions intéressantes concernant les alpages des
Pyrénées Orientales — ça existe, cette expression — et l’archéologie
de Château-Roussillon, c’est l’heure de la tisane et du blog.

David a tiré la courte-paille : il dort dans la chambre froide.

06
Nov
2006

lundi de la rentrée de Toussaint

by elsa

ben, on est arrivé avec Jip, pile poil pour la bouffe du repas de midi (ben ouaip , pas le petit déj). On replonge dans l’ambiance.

Et puis on a regardé le cadre, détendus, nous et le cadre.

Et puis, on a préparé la 3iéme action au CDI, avec les bepa 1 Viti.

Ca s’est trés bien passé, on a eu beaucoup de réponses et de questions.

voir et admirer ici même leurs prolixes réactions : bepa VITI petits papiers

De ce fait on en a préparé plein, tout plein d’autres dans de jolies boites pour la salle de convivialité. On espére que profs, agents, administratifs, surveillants joueront aussi bien le jeu…

Lire ces bouts de papiers, ces interrogations, est un temps agréable. On aime bien, tout simplement. c’est intéressant. On les classe. Et on se prépare à y répondre.

trés bien, impec, derniére infusion. Bonne nuit.

29
Oct
2006

dimanche …

by elsa

Jip est au Luxembourg.

David est à Bordeaux.

Elsa est à Marseille.

Et je crois que tous trois pensons au cadre laissé au lycée. Il habite un lieu scolaire vide. Actuellement ce cadre n’est traversé que par le vent, il doit être distandu, dans le ton d’Halloween…

            
Ceux qui habitent le site le regardent peut-être, et se questionnent sans doute.

Sachez que nous aussi !!

Notre cadre de travail a enfin été crée, au coeur du lycée. Que va t-on y faire ?

J’espere que ensemble, nous allons y travailler.

Et c’est effectivement ensemble et travailler qui questionnent.

d’où le texte plus personnel point elsa à lire si vous le souhaitez.

24
Oct
2006

donc c’était mardi

by elsa

réveil décalé entre David et Elsa.
9h : David réimprime et réaccroche 3 photos qui s’étaient décrochées au CDI.
Elsa prend le café en salle de convivialité puis va scanner les productions écrites ou dessinés par les éléves de 4iéme et 3iéme.
ça vaut le coup : clicker ici même CDI 4iéme/3iéme et prod des éleves

10h30 : récréation, salle de convivialité.

Puis nous nous dirigons vers le CDI, pour préparer notre seconde intervention avec les classes de Céline : Bepa SP1 et 2. Agnés et Fanny se joignent au public et jouent le jeu.

12h45 : ça y est. Tout s’est bien passé. C’est différent : l’heure d’intervention, nous, eux, mais le plaisir reste idem. Des photos ont été prises par Etiennette, ce sera la surprise à la rentrée.

mais déja : venez voir et admirez leurs proses sur : bepa SP, petits papiers


On va donc mangé.

On range notre salle, les chambres. Et on s’en va. Nous manquerons la soirée d’Halloween au Foyer ce soir avec les internes !

23
Oct
2006

Lundi apriori

by elsa

14h30 : arrivée d’Elsa au Lycée.

travaux divers de rangement sur l’ordinateur et des documents papiers, un peu de comptabilité.
15h45 : rencontre avec la classe de bepa de service aux personnes 1, en cours d’éducation socio-culturel avec Karine.

cette classe a travaillé sur la représentation, et sur l’apriori envers les artistes. Nous avons donc utilisé la même structure pour nous aussi remplir cet exercice sur notre apriori sur les éléves : voir d’ailleurs le résultat sur exercice apriori .

Nous avons donc confronté ces apriori.

Puis nous avons discuté sur ce que fait PulX au lycée, du projet “cadre”, des possibilités qu’ont les éléves d’investir ce cadre, ainsi que de leur professeur.
et nous sommes allés dans le cadre. Karine semble inspiré…

16h50 : je retourne à la pharmacie pour le réapprovisionnement en boule ear . puis petite ballade dans Rivesaltes à la recherche d’un magazin bio. chou blanc.
17h30 : rangement de mots, de phrases, de fautes d’orthographes, de définitions, de questions…. bientôt à découvrir sur ce journal de bord !

19 h : repas, David arrive du train à temps pour manger des saucisses avec des haricots verts et du riz, et puis en entrée, il a mangé du taboulé, et en dessert : un yaourt.

Harmonie et Camille (celle-ci est une de nos fans) nous font causette.

19h45 : les éléves partent en étude, peu motivés en cette pré-veille de vacances. Nous rejoignons notre salle : blog.

21h50 : fin

20
Oct
2006

Vendredi performance

by davido

7:30 Tout le monde debout, petit déjeuner (le premier à 3)

8:00 Arrivée au CDI, échauffement, on apprend que finallement il y aura 32 élèves on pensait qu’on aurit qu’une classe, c’est pas grave on rajoute des chaise. Un problème de communication sans doute.

8:30 Installation-performance autour de la documentation artistique.
“Afin que l’effet de surprise soit préservé, les artistes ont souhaité que ce programme reste mystérieux. Il le restera jusqu’à la dernière session du jeudi 9 novembre.
Ouverture de l’exposition, à découvrir par tous, également au CDI sur les thèmes cadre, mouvement, image.”
Accueil de la quatrième et de la classe de troisième accompagnées de leurs professeures de français. Ambiance calme et détendu : Hélène est ravie.

9:30 Thé vert avec Hélène, retour de quelques élèves sur la performance.

10:30 Rendez vous avec Fanny (Mme la proviseure) pour faire un point de mi période : ambiance du lycée, nos attentes, pendant ce temps une classe de maternelle traverse le cadre.

11:00 On fait nos sacs et on part en week end (le caveau est fermé)

19
Oct
2006

Jeudi efficace et concluant

by davido

7:30 Lever de l’ensemble de l’équipe

8:00 Petit déjeuner pour Jip et David, Elsa prend le temps de se reconstituer

8:30 Début du chantier, accompagné par Nicolas, Raymond, Mikael, David, Arnaud, Jessie. Préparation du cube par Elsa. Mise en place des traverses par Jip et David.

9:00 Elsa, business woman en action, commande de bouchons pour 200 oreilles, quête de la professeur de français Marie-Claude, rencontre d’Etiennette, prise de rendez-vous avec Fanny, recherche de Jean-Louis, tout ça avec une bonne humeur constante et un implacable sourire.

10:30 Mise en place du fond blanc pour refaire quelques photos avec Harmonie, Alexandre, Stéphane, Marie-Pierre, Norbert, Sandra.

11:30 La structure est posée. Construction du cube avec ses diagonales. Ecriture à la craie sur le parking des calculs et des schémas (La diagnonale d’un carre de 3 m fait 4m24, la diagonale du cube 5m20).

12:30 Repas (Agrémente de notre bonus fromage), Discussion avec Estelle professeure d’histoire geographie qui travaille sur la rupture en histoire de l’art.

13:40 Elsa et Jip vont en pluri avec les quatriemes pour une découverte des vins doux naturels (Muscat hors d’age de 1982 avec chocolat et petit gateau) avec Jean-Louis sous le regard d’Etiennette dans le tunnel (ambiance tropical, il fait très beau). David travaille sur les photos prise le matin.

14:40 Les quatrièmes en pluri avec Pulx. Atelier cordage, tracé du carré au sols avec des diagonales et des bissectrices. Raymond a tracé les arètes du carré à la craie blanche. Elsa questionne les élèves : “A quoi ça sert d’être un élève ?”

15:40 (:40, c’est normal c’est la sonnerie) Visite à la pharmacie de La Place, récupération des bouchons d’oreilles, petite pause réflexion sur La Place qui comporte un magnifique cadre matérialisé par 4 réverbères dans lequel performe de merveilleux etres jaunes, marron et rouges. Puis retour sur le site d’intervention.

16:30 Percement des angles du carré terrestre dans les pavés auto-bloquants. Nous sommes rassurés ils ne se sont pas fendus. Mise en place de boucles en sisal agrémentées d’une surliurre à demi-clefs intégrale en lin (On s’est régalé).

17:00 Début du montage du cadre volumique.

18:00 David retourne finir les tirages pour l’exposition. Elsa et Jip ajuste le cube.

18:45 Notre cadre est matérialisé. Une des arètes n’est pas parfaitement verticale, on l’ajustera.

19:00 Diner, on est toujours les derniers (Hé oui, on a que 10 minutes pour se présenter le soir à la cantine, et 10 minutes d’interstices temporel pour des artistes c’est pas beaucoup)

20:00 Préparation du CDI pour l’exposition-performance de demain matin.

22:00 Ecriture du blog. La tisane “bien-être” est decevante, pas trop de goût…

22:45 Rangement du local

23:00 Dodo pour Elsa et Jip. Revu des photos du jour pour David

23:45 Mise en ligne de la photo du cube et fin

18
Oct
2006

mercredi chocolat

by elsa

7h30 : com d’Hab ! David au petit déj. avec le walkman ce matin
Puis, il est allé chercher la batterie chargée à l’atelier de Norbert, l’a remis dans la clio, est allé se laver les mains, ranger les outils puis est parti à brico-dépôt et carrefour pour mission course.
Anecdote brico-dépôt : pas de pièce de 1€ dans la poche. La charmante Virginie de l’accueil lui échange 2 pièces de 2 € et 1 de 1€ qui malencontreusement tombe sous les chariots,  comme c’est la seule, David passe  15 min à la chercher. (ça intéresse qui ?)
la musique du magasin : Clayderman. (Rondo Veneziano est en baisse, ça passe plus…).
Le rayon bobine coton a changé, les diamètres 2,5 et 1,5 étaient mélangés. Bêtise !!
David oublie que la clio est une diesel et la démarre toujours 2 fois, et part à carrefour. Il a cherché les sacs poubelle longtemps.
Au retour David change de chemin, et prend le passage à guet pour Rivesaltes-Est.  Ça c’était bien. 1 heure aller-retour.

9h et quelques : Elsa est dehors, se penche sur le cahier de note. Va rencontrer Étiennette dans la salle de convivialité, cherche Hélène pour « tester » le CDI ce soir même, ainsi que Jean-Louis pour la pluri du jeudi avec les 4iémes. Hélène ne travaille pas le mercredi, mais la vie scolaire nous ouvrira. Elsa croise Jean-louis à l’heure de la récré pour mettre en place un jeudi qui s’annonce pluvieux (nous n’avons pas de salle, tout est occupé avec l’activité sur la semaine du goût).
Sinon, Elsa s’occupe avec une communication pour la mairie de Montpellier.

11H10 : Jip apparaît, douché, mais non-rasé. Le chocolat est ouvert.
la revue de presse  « samedi 15h » est scannée, la missive est envoyée. Et on a conversé…
Jip a beaucoup discuté avec les 4iémes qui étaient en études, sur les films de la veille et l’installation du cadre. Nous avons vu Jérôme partir avec sa valise, il est le 2iéme expulsé en deux jours.

12h30 : repas, muni de Cancoillotte, de tomette de Savoie, et de bleu du Larzac.

13h30 : début atelier tresse, scoubidou et macramé pour le « cadre ». On commence : Elsa et Jip en extérieur ; David part en solo dans la préparation de son expo (prise de vue, travail et tirage). en grande partie dans le foyer - avec le film American-Pie en fond.
Camille, Arnaud, Michaël, Jessy, David, Marie-Laure nous ont rejoint surtout lorsque la pluie est apparue et que nous nous sommes réfugiés dans le local, Ils lancent les activités poésie et dessin. L’avancement du scoubidou est moyen.

19h : Elsa qui est rapide a produit 2m10, Jip la moitié. Heureusement que nous avons été aidés et que le tressage et le macramé vont plus vite. Comme il y a des chances de faire beau demain, nous décidons de poser un premier cube en sisal dans le cadre (en attendant les finitions en nœuds décoratifs). D’ailleurs, on nous pose de plus en plus la question « Mais vous allez commencer quand ? » et bien sûr nous y sommes depuis début octobre et le cadre est en perpétuel avancement. Nous allons manger.

19h45 : nous allons au CDI (la bibliothèque) pour préparer l’installation-performance de vendredi matin. Le lieu est calme, très agréable et propice au travail. Après un échauffement, nous faisons une petite impro tous les trois. C’est bien d’être tous les 3 sur la même activité ensemble.

21h40 : Raphaël arrive pour fermer alors qu’Elsa est sur la tête, lisant un livre que lui tient David. « Vous travaillez au calme » remarque-t-il. C’est vrai que l’ambiance du lycée s’échauffe à l’approche des vacances.
22h30 : blog. Elsa en profite pour terminer ses 3 mètres de tresse. Nous prenons une infusion.
Bilan de la journée : 2 plaquettes de chocolat. (L’internet à pris l’eau, ce sera publié demain).

17
Oct
2006

un mardi rondement mené

by jip

9h : départ de Montpellier au milieu des bouchons
10h30 : arrivée, discussion et préparation.
11h15 : vidage, égouttage et séchage des bobines en coton teinté au marc de raisin. Ça a moussé durant le WE.
11h30 : réunion efficace avec Etiennette.
12h17 : point avec Hélène, au CDI.
12h30 : repas
13h30 : attente du bus pour aller en cours d’EPS avec les élèves de 3iéme.
13h40 : arrivée du bus
14h00 : vestiaire
14h10 : sortie des vestiaires
14h20 : début de l’échauffement avec Aldo, le groupe sera séparé en 2, un groupe qui sera évalué en lancé de poids, l’autre qui sera avec nous, atelier mouvement-perception-déambulation (conscience de l’espace, et du groupe) menée de vive voix par David. Après on tourne.
Impec ! On peut courir à une dizaine dans un espace d’une diamètre de 2 mètres, et aussi courir les yeux fermés, sentir le vent, le soleil. (Nous étions en extérieur.)
15h10 : fin du cours d’EPS.
15h30 : retour au lycée pour l a récréation, sous le soleil.
15h40 : Jip a écouté le groupe de rap Sniper avec Alexandre et la musique de Jessie.
16h : muni d’échelles et à partir du toit, Elsa et David avons retendu la structure de corde depuis le toit. Au poil : le chanvre s’était assez détendu, le sisal pas trop.
17h : la corde est déjà sèche, mais la couleur peu marquée : un peu foncée, verdâtre et rosâtre. Nous pourrons recommencer avec de la teinture plus concentrée, de l’hibiscus, mais après la confection des arêtes du cube. Il faut donc l’imaginer. La suspension ne devrait pas être compliquée à partir de notre toile d’araignée, aussi nous débutons une étude de motifs pour les arêtes. Finalement, nous retenons le galon de macramé, avec une âme en sisal : joli et inextensible (d’après notre première expérience de pluie). « Ici, l’utilisation d’une série de demi-nœuds sur une demi-clef renversée permettra la réalisation d’un galon d’une grande finesse. » (Le classique des nœuds de Franck Ripault) D’après une première évaluation nous aurons besoin de 8 fois la longueur en coton.
18h : nous partons faire les courses, coton et épicerie. David a oublié le bon de commande, il part le chercher dans le cahier. En fait, il ne trouve que la liste. Il avait échangé son pantalon pour le sport, le bon de commande est dedans. Par contre, la voiture ne démarre pas, les phares étaient allumés depuis le matin. Norbert revient nous ouvrir l’atelier pour recharger la batterie et nous propose de nous emmener aux courses. Mais comme il est déjà presque l’heure du repas, nous verrons demain.
19h : repas.
19h45 : nous proposons quelques clips et courts-métrages dans l’amphithéâtre.
21h15 : maintenant, le blog. Le coucher ne tardera pas.

12
Oct
2006

Jeudi mouillé

by jip

7h30 : David se prépare à déjeuner à la cantine, comme d’habe.
9h00 : Elsa et Jip déjeunent à la salle de convivialité avec les personnels du lieux qui prennent leur pause. Les emplois du temps, les clefs, les informations et tout le monde circulent. Nous apprenons plein de choses : par exemple la décentralisation en région des lycées agricoles est imminente, après celle des lycées de l’éducation nationale.
9h30 : Elsa et Jip enchaînent sur la préparation de la teinture, motivés par Norbert. Il faut préparer deux bains :
- le premier sert à préparer les cordages, avec du sel. Nous avons déroulé les bobines et réenroulé les fils sur des cadres pour qu’il n’y a pas trop de noeuds, puis nous les avons mis dans de l’eau bouillante. Grâce à la puissance de feu de la cuisine pédagogique (20 plaques chauffantes), nous avons réussi à mettre les 80 litres de la gamelle en ébullition.
- pendant ce temps-là, nous avons préparé la teinture avec du marc et de l’eau, dans une petite casserole. Sur le petit brûleur à gaz, elle a bouillit pendant une heure. Comme il restait plein de marc et du temps, nous en avons fait une deuxième.
Pendant ce temps-là, David prépare l’expo photos au CDI (la bibliothèque). Repérage des lieux et essais de tirages avec la photocopieuse et le scotch.

Arrêt des feux sous les deux bains et vidage de l’eau salée (le jus de marc est conservé précieusement).

12h45 : c’est l’heure de l’apéro en l’honneur des visiteurs slovaques, belges et espagnols du projet européen sur l’alimentation. Muscat pétillant ou non, jus d’orange, soufflés au fromage et à la tomate.

13h : cantine. Après un premier sondage auprès des élèves, nous avons 24 ans.

13h40 : café au Robinson : toujours aucun élève en vue, ni de jolie tenancière. Il faudra être plus rapide la prochaine fois.

14h : remise en route de la teinture pour le troisième bain :
- dans la grosse gamelle, nous avons mis le jus de marc filtré par un torchon, les cordages et couvert d’eau. Retour sur le petit feu pour maintenir une chaleur tiédasse.

12
Oct
2006

jeudi aprés-midi, Pluri…

by elsa

14h30 : préparation pluri sous la pluie.
On avait prévu d’être en extérieur !! donc recherche de solution de repli.
La salle de réunion est utilisée pour la semaine d’échange culturel.
On visite la salle H1, mais elle n’est libre que 1 heure. Le cours dure 55 min, il faut libérer l’espace pour permettre du mouvement, soit, certes…
On se replie sur le foyer.
Les élèves nous avaient prévu à 15h35 puisque c’est écrit comme ça sur le tableau. Quel tableau ? On leur répond que c’est maintenant et dans le foyer…
On attend que l’appel EPS se fasse, on pousse baby et billard.
Ça y est.
David a préparé la première partie, sur des exercices de déambulation et de perception.
On leur explique déjà qu’ils ont le choix : où ils participent, où ils vont en étude ; et on commence.

« Commencez à marcher tranquillement, sans se parler, sans se rentrer dedans »
« On essaie d‘occuper tout l’espace »
« Regardez où il y a des espaces libres et occupez les »
« Accélérez »
« Choisissez quelqu’un sans lui dire et suivez le »
« Lâchez la consigne, marcher, ralentir jusque s’arrêter et fermer les yeux »

Sur les 40 minutes, 4 ont choisi dès le départ de partir en étude, on en a mis 5 dehors, deux se sont tapés dessus, une petite dizaine suivait. Le bruit, les discussions permanentes, le regard de ceux qui sont à l’extérieur, le refus d’adopter une position autoritaire font que David décide de clore l’atelier.

C’est un échec…

15h45 : on a été voir la teinture qui chauffait.
Discussion champignons et escargots avec Norbert, description de sa part d’une cargolade.
La pluie tombe toujours allégrement, voir normalement.

16h : Elsa va voir Hélène au CDI pour la préparation des heures - rencontre avec « les artistes » au CDI-.
D’ailleurs, ça nous fait bizarre cette appellation d’artistes. C’est une sacrée étiquette. Effectivement nous ne sommes ni profs, ni agents, ni surveillants. Mais on est là dans le cadre d’artistes en résidence en lycée agricole. On s’y fait doucement…Ah bon ?

16h15 : point avec Etiennette.

17h30 dans la voiture qui nous ramène à Montpellier :
Par rapport à l’interface scolaire avec les 3iéme : on se pose des questions.
On les retrouve mardi après midi, durant leurs 2h d’EPS.

11
Oct
2006

mercredi montage

by elsa

7h30 : David, le courageux met son réveil pour aller prendre le petit déj au réfectoire.

8h55 : En attendant Jip, pour le rendez vous de 9h, Elsa rencontre Norbert dans la cour avec l’échelle, prêt ! Elle teste donc l’échelle mise en parisienne, va toucher la branche de l’arbre central, et va prendre son café en salle des profs.

A partir de 9h : rencontre, Norbert, échelle, les noeuds : atelier apprentissage de la surliure à demi-clefs : “la succession de demi-clefs forme un joli motif ” (manuel des noeuds de Gordon Perry). On sort le matériel : cordes en chanvre, en sisal et en lin. On se fait un point architecture sur photocopie à l’échelle de la cour (merci Norbert).

On monte sur le toit, on protége les cordes et les murs de toile de jute et c’est parti : on accroche et on lance les 2 cordes principales vers la cours , vers les arbres. Avec les gants, les échelles on monte, on tire, on accroche…. voir photos.

Des 4iéme en étude nous ont aidés à la surliure et à la couture des manchons. la décoration à la craie commence avec Mickaël.

13h : pause repas.

14h : reprise : de nouveau point sur l’architecture de la toile d’araignée du chapiteau et apprentissage du noeud de Meunier “C’est du bon positionnement du tour croisé supérieur que dépend l’effet autobloquant du noeud de Meunier. Lorsqu’il est serré : mieux vaut sortir son canif !”

Continuation du montage.

L’arrivée de la délégation slovaque dans le cadre d’échange avec le lycée nous vaut une dégustation de petits gâteaux faits maison !!

La décoration à la craie de la cour prend des couleurs et de l’ampleur !!

18h : pause au Robinson : une certitude se dessine : les éléves n’y sont pas !

19h : repas.

20h : petit bilan de la journée. préparation de la pluri avec les 3iéme et rédaction du blog.

22h10 : extinction des feux.

10
Oct
2006

Mardi Norbert

by davido

8:00 Petit Déjeuner
8:30 Présentation de [Samedi 15h] au 3ieme
9:40 Présentation de [Samedi 15h] au 4ieme
10:30 Plan de la structure en corde
12:30 Repas
14:00 Achat de matériel pour la construction du cadre
16:30 Visite de la cave pour récupérer du marc de raisin
18:00 Sélection de clips et court-métrages
19:00 Diner
20:00 Présentation de la sélection aux filles internes (les garçons étant collés pour avoir coupé l’eau chaude des filles)
21:20 Fin de la présentation
21:30 Petit bilan, comptabilité, blog
23:30 Fin de la journée

09
Oct
2006

Premier Lundi

by davido

19:00 Arrivée pour le diner d’Elsa et de Jip
19:30 Rencontre avec les Élèves autour du cadre
20:30 Préparation de la présentation de [Samedi 15h] à l’amphithéatre
21:15 Visite du toit, préparation du schéma
23:00 Extinction des lumières

05
Oct
2006

Jeudi en speed

by davido

7:30 Petit Déjeuner
8:30 Rendez Vous avec Hélène du CDI mise en place de 4 temps dansés dans la bibliothèque ( 20 oct, 24 oct, 6 nov, 9 nov) d’une installation sonore et d’une exposition d’image (accrochage le 19 oct)
Les thèmes de ces interventions sont cadre, mouvement, image.
9:30 Salle de convivialité. Discussion avec Céline autour de l’accueil de ses élèves en CDI.
10:00 Présentation de Sylvie directrice du CFA par Fanny.
10:15 Point avec Norbert, discussion autour de l’installation de notre cadre, visite du toit de l’internat ( elle est bien cette région), réparation du volet de la chambre d’Elsa, ajustement du mitigeur de notre douche.
10:45 Préparation de la présentation de notre précédent projet [Samedi 15h]. Cette présentation aura lieu mardi (10 oct) au matin dans l’amphi.
12:15 Présentation de notre plan d’action à Etiennette.
13:00 Repas.
13:20 Retour email de Montpellier Quartiers Libres.
13:30 Choix de la date de notre intervention durant le cours de sport d’Aldo : le 17 octobre.
14:00 Point échelle avec Martine.
14:15 Préparation des courses à Brico Dépot avec Norbert : c’est pour Mardi (10 oct) après midi.
15:00 Réservation de l’amphi, Sélection des photos pour la présentation de [Samedi 15h].
15:30 Tracé du cadre à la craie en présence des élèves durant la pause. Discution autour du cadre avec les plus curieux
16:00 Discution avec Stéphane le prof d’anglais

04
Oct
2006

Mercredi UNSS

by davido

7:40 Petit déjeuner
8:00 Rencontre avec Frédéric le responsable informatique.
8:30 Rencontre avec Agnès la CPE
9:30 Mise en place du blog
10:30 Point dans la cour pendant la pause
11:00 Discussion autour du cadre avec Norbert
12:10 Choix de la solution : un cadre éphémère, mobile et suspendu
12:30 Déjeuner
13:00 Départ pour Opoul pour faire de l’escalade avec Aldo le prof de sport et les élèves :
Ella, Harmonie, Jennifer, Kevin, Nicolas, Raymond, Romain.
16:45 Courses
19:00 Diner
20:00 Réunion Agenda, Préparation de la semaine suivante : Mise en place d’un cadre suspendu, installation le mercredi toute la journée ( si il y a pas de vent)
23:00 Couvre Feu

03
Oct
2006

Arrivée

by davido

11:00 Atterissage de Pulx en Clio dans la cours du Lycée
11:15 Distribution des clefs 109,110,111, 87, 80,81, 114 , 31 par Norbert
12:30 Repas au self
14:00 Point sur le planning lycée avec Etiennette.
14:30 Rencontre des pions surveillants Magali et David.
15:00 Rencontre de quelques professeurs: Karine, Céline, Aldo.
16:00 Baignade à la rivière. Visite des environs
18:30 Visite du bar “Le robinson” pour rencontrer des élèves à l’extérieur du cadre scolaire.
Nombre d’élèves rencontrés : 0. La présence des élèves dans ce lieu n’est donc pas prouvé.
19:00 Repas avec les internes au self à leur table
19:20 Temps informel, rencontre avec les internes, baby-foot. Discution avec Sandra et David.
21:15 Montée dans les chambres
22:00 Couvre feux.